Prestation de services Les ETA ont perdu 1 000 emplois en un an
Le nombre de contrats permanents et occasionnels est passé de 95 186 à 94 192 entre 2014 et 2015, alerte la Fédération des entreprises de travaux agricoles (ETA). Elle l’explique par un surcoût de 2 €/h de la main-d’œuvre.
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« Pour la première fois en dix ans, l’emploi salarié dans les entreprises de travaux agricoles en France a reculé », selon les derniers chiffres de la Caisse centrale de la MSA, relève Gérard Napias, président de la Fédération nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT).
Une exonération supprimée
En cause ? « La loi de finances pour 2015 qui a acté la suppression de l’exonération des charges sociales sur les contrats TO-DE (travailleurs occasionnels – demandeurs d’emploi) », accuse-t-il dans un communiqué du 23 septembre 2016.
Cette mesure a augmenté le coût du travail de 2 € de l’heure et n’a pas été compensée par le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), selon la FNEDT. Avant la présentation du projet de loi de finances pour 2017, le 28 septembre en conseil des ministres, Gérard Napias demande le retour de cette mesure d’exonération des charges patronales.
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